mercredi 22 juillet 2009

Un conseil de quartier pour le district Seigneurial

Depuis quelques temps, je jongle avec l'idée de former un conseil de quartier qui épouserait les délimitations du district Seigneuriale. C'est un instrument démocratique qui permet aux citoyens de s'exprimer directement auprès de son conseiller et qui chaque année doit faire rapport au conseil d'arrondissement et au conseil de ville de leurs activités et de leurs attentes dans les dossiers qui les touchent.

Le district est séparé par l'autoroute Félix Leclerc et en plein centre du district le power center commercial et le parc industriel y sont situés. De quoi briser la trame résidentielle, de créer des intérêts et des milieux de vie disparates à cause de ces barrières physiques.

Comment représenter adéquatement des milieux de vie ayant des priorités différentes et une vie communautaire complètement indépendante d'une partie à l'autre du district? C'est simple, il me faut des yeux et des oreilles dans tous les coins du district pour que les solutions soient ce qu'attendent les citoyens résidents.

Alors quoi de mieux de mettre sur pied un conseil de quartier formé de résidents des quatre coins du district et pouvoir ajuster ses limites au gré des refontes de la carte électorale pour éviter que le conseil de quartier soit à cheval sur deux districts et par conséquent doit faire affaires avec deux conseillers. C'est arrivé au conseil de quartier du Vieux-Moulin à Giffard qui vient d'être amputé d'une partie de D'Estimauville rendu dans le district Maizerets faisant partie de l'arrondissement de LaCité-Limoilou et qui ne couvre pas la partie du Vieux-Bourg nouvellement ajoutée au district de Giffard, qui va se retrouver orpheline. Comment peut-on faire fonctionner deux instances dans le même sens s'il n'ont pas le même territoire à couvrir...

Pour le maire Labeaume et son Équipe, Marc Simoneau a fait valoir plusieurs fois l'inutilité des conseils de quartier. C'est assez pour savoir dans quel camp ce groupe loge. J'ai aussi eu le même son de cloche d'un membre du comité exécutif lors du débat sur la gouvernance. La réforme s'est limitée à enlever 10 conseillers et deux arrondissements. On a pas touché aux pouvoirs des arrondissements et encore moins aux conseils de quartier obligeant le Ministre des affaires municipales à modifier la charte de la Ville par morceaux si on veut s'y attaquer.

Mais en diminuant le nombre de conseillers, on a éloigné des citoyens celui-ci. Pour garder le contact raz le sol, il faudra que le conseil de quartier devienne le moyen de véhiculer auprès du conseiller les doléances et les attentes des citoyens pour améliorer leur milieu de vie. Quoi de mieux que de les rencontrer une fois par mois.

Alors je me suis mis à croire à l'utilité d'un conseil de quartier qui épouse le territoire du district pour travailler à la qualité de vie de notre milieu. J'ai donc parti une pétition afin de recueillir les 300 signatures nécessaires pour le mettre sur pied. J'en fait mon premier engagement...

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