samedi 1 octobre 2011

Enron et le Protocole de Kyoto

Dans la discussion sur les avantages que le protocole de Kyoto est censé promouvoir, on oublie peut-être, particulièrement chez les verts, que le traité qui est censé sauver le monde de ses propres excès est né dans les hautes sphères des plus grands milieux d’affaires. Le nom d’Enron s’est presque effacé de nos pages d’actualités depuis que la compagnie s’est fait descendre en flammes en 2001 au milieu des accusations de fraude, de corruption, d’entente sur les prix et de pots-de-vin. Mais sans Enron il n’y aurait pas eu de protocole de Kyoto.

Il y a environ 20 ans, Enron, qui était le propriétaire et l’opérateur d’un réseau inter-état de gazoducs, s’était transformé en négociant de matières premières à un milliard de dollars par jour, en achetant et en vendant des contrats et leurs produits dérivés pour fournir du gaz naturel, de l’électricité, de la bande passante pour Internet et tout ce que vous voulez. Les amendements de 1990 à la Loi sur la Propreté de l’Air autorisèrent l’Agence pour la Protection de l’Environnement à plafonner la quantité de polluant que l’exploitant qu’une installation industrielle alimentée en carburant fossile avait le droit d’émettre. Au début des années quatre-vingt dix Enron en avait facilité la mise en place du marché, et était devenu le plus grand opérateur d’un programme de l’APE de 20 milliards de dollars par an portant sur le plafonnement et l’échange du dioxyde de soufre, le précurseur du commerce de crédits de carbone proposé aujourd’hui. Cette bourse du commerce des permis d’émission fit rapidement monter les actions d’Enron.

S’est alors posée la question inévitable, et ensuite ? Et si on faisait un programme de plafonnement et d'échange de dioxyde de carbone ? Le problème était que le CO2 n’est pas un polluant, et que l’APE n’avait donc pas autorité pour plafonner son émission. Al Gore prit ses fonctions en 1993 et s’enticha presque immédiatement de l’idée d’un régime réglementaire environnemental international. Il conduisit une initiative américaine pour examiner de nouveaux projets au tour du monde et émettre des « crédits » de tant de tonnes de réduction des émissions annuelles de CO2. Un système légalement négociable fut demandé, ce qui était exactement ce qu’Enron voulait aussi parce qu’ils négociaient déjà les crédits de polluants. Pour cette raison, Enron fit vigoureusement pression sur Clinton et sur le Congrès pour obtenir l’autorité réglementaire de l’APE sur le CO2. De 1994 à 1996, la fondation Enron versa près d’un million de dollars – 990 000 dollars – au profit de la commission pour la conservation de la nature dont le Projet sur le Changement climatique fait la promotion des théories du réchauffement climatique. Les philanthropes d’Enron dépensèrent sans compter presque 1,5 millions de dollars pour des groupes environnementaux qui soutiennent les réglementations internationales sur l’énergie pour « réduire » le réchauffement climatique. Des cadres d’Enron travaillèrent en étroite collaboration avec le gouvernement Clinton pour aider à la création d’un milieu de scientifiques climatologues alarmistes parce que la compagnie croyait que le traité pourrait lui procurer une monstrueuse manne financière. Le plan était qu’une fois le problème (catastrophe mondiale imminente) mis en place, la solution (les services d’Enron) serait mise à exécution. Cela a failli marcher.

On engagea un conseiller juridique nommé Christopher Horner qui avait travaillé dans la Commission sur l’Environnement du sénateur Liebermann. Horner, employé par Enron, devint directeur des Relations avec le Gouvernement fédéral. C’était en 1997, avant que le protocole de Kyoto ne soit rédigé. Selon Horner, dès le second jour de son travail on lui a dit que l’objectif numéro un consistait à obtenir un traité international qui imposerait des réductions dans les émissions de CO2, mais qui permettrait en même temps de faire le commerce des droits d’émission. Enron possédait la plus grande production de gaz naturel derrière le Russe Gazprom. Enron faisait beaucoup d’argent en négociant du charbon, mais ils avaient déjà calculé que les profits qu’ils perdraient avec le charbon seraient plus que compensés par les profits tirés de sa position privilégiée dans les autres secteurs. Par un positionnement et une anticipation intelligents Enron avait déjà racheté la plus grande compagnie mondiale d’énergie éolienne, GE Wind, à General Electric. Ils étaient alors aussi propriétaires de la plus grande compagnie d’énergie solaire au monde, en association avec Amoco (qui appartient maintenant à British Petroleum – BP). Enron s’est alors mis à financer tout ce qui était lié au battage médiatique du réchauffement climatique, y compris des bourses d’études aux scientifiques – mais en leur demandant des résultats favorables à leurs intérêts – des « preuves » que l’homme était responsable des émissions excessives de CO2 à cause de la combustion des carburants fossiles. Le feu du malaise étant maintenant allumé et enflammé, il ne restait plus qu’à l’entretenir.

Le terme expressif « baptiste-bootlegger » vient du temps de la prohibition. Sous la prohibition les bootleggers et ceux qui transportaient et fournissaient de l’alcool illégal ont fait fortune. L’un de ces entrepreneurs était Joseph Kennedy dont le second fils, John, est devenu président des États-Unis en 1961. Les bootleggers avaient des alliés parmi les baptistes et les autres personnes qui s’abstiennent de toute boisson alcoolisée, qui croyaient que l’alcool était une menace mortelle pour l’ordre social, et qui avaient œuvré pendant des décennies pour obtenir que la prohibition soit inscrite dans la loi. Les baptistes procuraient la couverture politique et les bootleggers empochaient les bénéfices. En public, les deux groupes gardaient entre eux une grande distance sociale. Enron s’était alors placé au centre d’une géniale coalition du genre baptiste-bootlegger. Les rentes gargantuesques qu’Enron recherchait énergiquement ne pouvaient être réalisées que s’il était établi que le protocole de Kyoto fasse partie des lois américaines et internationales. Ken Lay, le directeur général d'Enron voyait non seulement Enron gagner des milliards avec les ventes de gaz naturel qui devait remplacer le charbon comme combustible privilégié conformément aux engagements de Kyoto, mais il se rendait compte qu’en tant que principal sinon unique opérateur national et international dans le nouveau monde du troc des crédits de carbone, Enron pourrait réaliser une fortune jusqu’ici inimaginable. Naturellement, de tels crédits ne deviendraient des feuilles de papier négociables en banque que si des gouvernements, et en particulier le gouvernement américain, instauraient et faisaient appliquer une politique mondiale de limitation de l’usage du carbone conformément à laquelle une taxe mondiale sur le carbone devrait être imposée.

Alors que le mouvement pour instaurer le protocole de Kyoto prenait son élan, il fallait que Ken Lay développe des alliances avec le mouvement des verts y compris avec Greenpeace. Une lettre de 1998, signée par Lay et par quelques autres gros bonnets demandait essentiellement au président Clinton de salir la réputation et la crédibilité des scientifiques qui soutenaient que le réchauffement climatique était un problème exagéré, parce que ces individus se mettaient en travers du chemin d’Enron. Cette lettre, datée du premier septembre, demandait au président de faire cesser le débat scientifique public sur le réchauffement climatique, lequel se poursuit à ce jour. En particulier, elle demandait à Clinton d’arbitrer les aspects politiques de cette discussion en désignant une commission bipartite de très haut niveau. L’objectif de cette commission était clair – dénigrement de haut niveau des scientifiques dissidents. Constituer une liste de membres pour le faire était simple ; regardez simplement le récent numéro de Scientific American dans lequel on a appelé quatre chiens d’attaque pour déchiqueter Bjorn Lomborg. Il avait eu l’audace de publier The Skeptic Environmentalist qui démontre que le réchauffement climatique est exagéré. David Bellamy, l’environnementaliste le plus important du monde est aussi sorti des rangs avec son article largement relaté « Global Warming? What a load of old Poppycock. » De la même manière que Galilée fut obligé de dire publiquement que la lune n’avait aucun effet sur les marées, ou sinon de risquer un nouvel emprisonnement, Bellamy a aussi cédé sous la pression et il a depuis modéré certaines de ses déclarations.

Enron commanda sa propre étude interne sur la science du réchauffement climatique. Elle se trouva être en grande partie d’accord avec les mêmes scientifiques qu’Enron essayait de faire taire. Après avoir considéré toutes les incohérences de la science du climat, le rapport concluait : « L’éventualité la plus vraisemblable est que la grande alarme climatique pourrait être une fausse alarme. Le réchauffement anthropique pourrait bien être inférieur à ce que l’on pensait et favorablement réparti. » L’un des plus grands consultants d’Enron dans cette étude était le scientifique de la NASA James Hansen, qui a lancé tout ce gâchis du réchauffement climatique en 1988 avec sa déclaration grandiloquente devant le Congrès. Récemment il a publié un article dans the Proceedings of the National Academy of Sciences qui prédit exactement la même quantité sans conséquence de réchauffement dans les 50 prochaines années que les scientifiques qu’Enron voulait bâillonner. Ils avaient une décennie d’avance sur la NASA. Fidèle à son plan, Enron n’a jamais publié ses propres résultats, les autocensurant tandis qu’elle intervenait auprès du gouvernement Bush pour un plafonnement des émissions de dioxyde de carbone qu’i pourrait négocier. Cette intervention se poursuit aujourd’hui – ce qui reste d’Enron considère toujours la réglementation sur le réchauffement climatique comme son dernier espoir de sortir de l’oubli en tant qu’entreprise. Un certain vert qui fait campagne en Amérique suit encore les instructions de cette source. Le 7 juillet 2004, Kenneth Lay a été inculpé par un grand jury fédéral pour son implication dans le scandale. Tout le monde sait que quelques centaines de votes en Floride ont fait basculer l’élection en faveur de George W, mais peu sont au courant que la Virginie de l’Ouest, normalement un bastion démocrate, est passée dans le camp de Bush parce que l’industrie du charbon de cet état a décidé de le soutenir parce qu’il n’approuvait pas Kyoto Sans la Virginie de l’Ouest, le vote de la Floride n’aurait pas fait de différence.

« Enron était prêt à tirer des millions de profits des magouilles sur le négoce d’énergie liées au réchauffement climatique », disait Mike Carey, le président de l'Association des Charbonnages de l'Ohio et de la Coalition des Charbonnages américains. L’enquête sur la chute d’Enron en révélera beaucoup plus sur les complexités de la coalition du genre baptiste-bootlegger qui défendait la cause de Kyoto au sein du parti républicain et au sein des cercles d’affaires américains. Les services publics qui brûlent du charbon auraient dû payer des milliards pour les permis parce qu’ils émettent plus de CO2 que les installations qui fonctionnent au gaz naturel. Cela aurait favorisé la fermeture des centrales au charbon en faveur des centrales électriques au gaz naturel ou bien d’autres sortes de centrales, faisant monter les prix de ces alternatives. Enron, avec d’autres compagnies-clés du secteur de l’énergie du soi-disant Groupe des Énergies propres – El Paso Corp., NiSource, Trigen Energy et Calpine Coal Coalition – gagneraient de l’argent à l’aller comme au retour, en vendant des permis et ensuite leur propre énergie à des prix plus élevés. Si le protocole de Kyoto était ratifié et entrait pleinement en vigueur, les experts estimaient que les Américains perdraient entre 100 milliards et 400 milliards de dollars chaque année. En outre, entre 1 et 3 millions et demi d’emplois pourraient être perdus. Cela veut dire que chaque ménage pourrait perdre en moyenne jusqu’à 6000 dollars chaque année. C’est beaucoup demander aux Américains juste pour que de si grandes compagnies d’énergie puissent empocher des millions à cause d’une magouille réglementaire. Pas étonnant que ni les Américains ni le nouveau gouvernement Bush n’en voulaient à aucun prix.

En Nouvelle-Zélande, le gouvernement travailliste fut obligé d’accepter le protocole de Kyoto parce que le parti de l’alliance s’était autodétruit et que le parti travailliste avait besoin des verts pour un soutien dans le vote de la confiance et dans celui du budget. Le prix de ce soutien semble avoir été un accord pour la législation du GE et le protocole de Kyoto. Les travaillistes pouvaient voir que la surveillance du GE n’avait pas de retour financier prévisible, mais que le jeu du négoce des crédits de carbone semblait beaucoup plus prometteur. Un négoce de crédits positif avec tous nos arbres qui servent de puits de carbone faisaient voir aux politiciens des symboles du dollar. Mais tout comme Enron s’est cassé la figure en étant complètement ruiné et fortement compromis dans un scandale financier, de même l’Accord a-t-il aussi de plus en plus l’air d’être passé pour ruiner les économies et faire tomber les gouvernements et tous les joueurs assez bêtes pour s’y faire prendre. Enron s’est effondrée dans un bourbier de corruption, de fausses informations, de manipulation du prix de l’énergie et d’utilisation des relations politiques pour exercer une pression sur les commissions de l’énergie. Les petits caractères de l’Accord révèlent que très peu de signataires, si ce n’est aucun, se trouveront dans de meilleures conditions que les autres. Tout ce qui est lié au traité finira par être du bon argent après avoir été du mauvais, parce qu’une magouille incitée par des demi-vérités et du battage médiatique doit finir par s’effondrer par suite des risques engendrés par sa propre dissimulation. La dette d’un demi-milliard de dollars que doit actuellement la Nouvelle-Zélande pourrait n’être que le commencement. En 2002 Helen Clark a dit « Le changement climatique est un problème mondial …le protocole de Kyoto est la réponse de la communauté internationale au changement climatique et la Nouvelle-Zélande est en train d’y jouer son rôle. » Ceci contrastait fortement avec le propre rapport interne d’Enron qui émettait un doute que le réchauffement climatique soit réel. Il est difficile d’admettre que le Premier ministre d’une nation occidentale ne sait pas que le protocole n’est devenu réel que grâce à Enron.

Les transactions liées au traité d’Enron auraient anéanti l’économie même dans laquelle elle faisait des affaires, et une telle autodestruction est l’un des étranges comportements du capitalisme. Peut-être que les véritables problèmes de la Nouvelle-Zélande sont la crédulité, la vulnérabilité attribuable à sa petite taille et une mentalité protectionniste qui nous voit dans une position de mendicité pour des bouts de transactions commerciales avec l’Union européenne, dont les membres sont unis dans leur attachement à désavantager économiquement l’Amérique. Que la Nouvelle-Zélande, elle aussi, veuille faire baisser le niveau de vie de l’Amérique et en même temps faire du commerce avec elle est aussi bizarre que la politique du gouvernement qui consiste à abattre quelques forêts pour éviter les pénalités de délai de plantation, tout en chantant en même temps les louanges de la croissance des arbres par absorption du CO2.

Je vous suggère de regarder par la fenêtre pour voir s’il est en train de se produire une catastrophe. Tout en regardant, vous pourriez jeter un œil pour voir quel océan est en train de monter. Regardez aussi vers le haut – où se trouve exactement le très discuté nuage de méthane ? Et peut-être que quelqu’un pourrait gentiment nous expliquer comment les émissions de gaz plus lourds que l’air par les automobiles peuvent le générer 8 à 30 kilomètres au-dessus de l’altitude où la plupart des phénomènes météorologiques prennent naissance. Malgré les prétentions du consensus scientifique, beaucoup d’entre nous ne sont pas embrigadés par la science de pacotille. Il y a de nombreux scientifiques, climatologues et météorologues, ici comme à l’étranger, qui sont en train de lutter pour faire accepter d’autres idées dans le débat public. Ils sont allés à contre-courant, et bien que les partisans du réchauffement se vantent sans cesse qu’il ne reste actuellement que peu ou pas de scepticisme à l’exception de quelques dingues marginaux, ces mêmes détracteurs ont l’air d’être en train de l’emporter très lentement. Malgré toutes les paroles affligées et toute l’hystérie de plus en plus acharnée, l’imposition au monde entier de cette religion paranoïaque du réchauffement climatique a été un échec spectaculaire. Depuis la Conférence de Rio en 1992, les verts ont essayé de se servir de la menace du réchauffement climatique pour induire en nous tous une culpabilité protestante, pour plafonner la croissance, pour changer de mode de vie, pour s’attaquer à la voiture, à l’industrie et au grand Satan américain. Mais on dirait qu’ils ont perdu. Il ne reste plus que les écoliers à être abondamment gavés de la croyance selon laquelle ils vont devoir Sauver Le Monde, un monde qui n’a ne serait-ce que d’un seul iota eu besoin d’être sauvé au cours des 4 derniers milliards d’années sinon il ne serait plus là pour y poser nos pieds.

Maintenant, il est tout de même temps de regarder les choses en face : il n’y a pas plus de chance que le réchauffement climatique ne change vraiment la vie qu’il y ait de la neige en enfer. L’échec des verts ne concerne pas seulement le grand public. En jouant la carte du changement climatique au Sommet du G8, la déclaration finale de Gleneagles montre que les dirigeants du monde développé n’ont nullement l’intention de sacrifier la croissance et la réussite économique pour une religion ascétique du réchauffement climatique. Pour citer Michael McCarthy, le rédacteur de la rubrique de l’environnement à l’Independent : « Le programme avorté d’après lequel Greenpeace, les Amis de la Terre et le Fonds mondial pour la Nature et les autres formulaient leur plainte – selon laquelle les États-Unis n’ont pas encore accepté de réduire leurs émissions de dioxyde de carbone – était le propre programme du groupe des verts et non celui du gouvernement britannique. » Au G8, l’idée du plafonnement des émissions de gaz à effet de serre a été intelligemment remplacée par une insistance sur l’innovation technologique et un développement imaginatif. En fait, le Protocole de Kyoto est mort.

Références :
http://en.wikipedia.org/wiki/Enron http://archive.columbiatribune.com/2002/Feb/20020226Comm007.asp
http://www.worldnetdaily.com/news/article.asp?ARTICLE_ID=26124
http://www.lavoisier.com.au/papers/articles/EvansEnron.html
http://www.heartland.org/Article.cfm?artId=204
http://ff.org/centers/csspp/opeds/80320040418_landrith.html
http://www.spiked-online.com/Printable/0000000CAC72.htm
http://www.niwa.co.nz/pubs/ar/2004/14ncc.pdf
http://www.niwascience.co.nz/pubs/mr/archive/2005-08-30-1

jeudi 26 mai 2011

Le cirque démocratique

Je suis un ex élu qui n’a pas la prétention de se représenter et je comprends qu’il est mieux de poser des questions AVANT de mettre le pied dans l’étrier qu’APRÈS. Car APRÈS il est trop tard pour se poser des questions, on ne fait que déplorer de ne pas avoir vu clair au début, ce qui nous aurait permis d’éviter des erreurs coûteuses. La fameuse entente entre Ville-Québecor est en fait un bail envers un locataire exclusif pour 25 ans que ça fasse ou non.

Ce qu’a fait Labeaume est d’empêcher toute question qui pourrait contredire son « pitch de vente » qu’il a trimbalé d’assemblée en assemblée justement pour tuer dans l’œuf toute question pertinente. Or ses tableaux sont faux et il ne faut pas surtout les questionner, Régis a parlé. Belle leçon de démocratie, Régis use toujours le même stratagème, il lance son idée en pâture aux stations de radio et voit s'il y a un engouement et ensuite il arrange les choses pour parvenir à ses fins. Drôle de gestion puvblique...

C’est un déni de démocratie qui aura aujourd'hui son aboutissement dans un cirque à l’Assemblée Nationale sur le dépôt d'un "Bill privé". C’est un jour noir pour la démocratie de se servir du salon de la race pour légaliser une entente au parcours antidémocratique qui a contourné les lois de cette même assemblée constituante. Labeaume a fait une récidive suite à l’affaire Clotaire Rapaille qui avait lui aussi contourné l’appel d’offres. On oublie ça et l’émotion a fait place à la raison…

Les politiciens provinciaux ne font que sauver leur fond de culotte sans se soucier des implications qu’une telle entente va générer. Il faut pas contredire la marche bleue. On va écouter une commission parlementaire pour taire les plaignants et attendre de passer la loi sous une forme ou une autre. . Cette entente, ce bail n’est pas un document de popularité mais d’affaires que l’on ne peut pas questionner sans subir l’impatience des gens qui ne savent même pas ce qu’elle contient, ne l’ayant jamais lue.

mercredi 20 avril 2011

La vision de Régis Labeaume

Il n'y a pas pas seulement le maire Labeaume qui a une vision d'avenir, nous aussi. Mais nous on préconise un monorail suspendu qui peut rivaliser le TGV en coûtant 20 milliards de moins, soit le tiers du coût du TGV et le tramway de Québec en coûtant 600 millions de moins soit 60% du projet du maire. En sus, le coût d'opération et d'entretien récurrent est minime et permet d'envisager une rentabilité à moyen terme de cet investissement.

Malheureusement, ce maire mégalomane dit de nous qu'on est farfelu, tout comme le tramway du RMQ et affublant d'idiots les conservateurs. Je me demande qui l'est quand à Londres présentement on construit un MonoMétro qui coûte 60% du prix d'un tramway pour décongestionner le centre-ville.

http://www.youtube.com/watch?v=EOQyFYXQSEQ

La Chine a sûrement tombé sur la tête, car elle vient de décider de doter d'ici 5 ans, ses 30 plus grosses agglomérations d'un monorail suspendu comme ceux de l'aéroport de Dusseldorf et de la Cité universitaire de Dortmund en Allemagne.

http://www.ledevoir.com/societe/science-et-technologie/318223/la-chine-fait-le-pari-du-monorail

Notre cher Régis s'est même vanté auprès de l'ancien maire de Toronto que le projet du Monorail Trens-Québec était farfelu. Faut le faire surtout avec l'argent des autres. Pourtant le ministre Sam Hamad s'est échappé à Paris, le TGV n'est pas rentable. Le téléphone a sonné et le ministre a dit qu'il avait été mal cité et voilà l'affaire est bâclée. Pourtant dans l'étude publiée par l'IREC l'automne dernier, deux chapitres démontrent les coûts moindres et les retombées économiques importantes pour le Québec. Fera t'on obstacle encore longtemps au génie québécois qu'est le Dr Pierre Couture, inventeur du moteur-roue et qui depuis 1994 a imaginé le Monorail Trens-Québec ? On peut faire des projets avec beaucoup moins d'argent public et qui ne grèveront pas drastiquement le portefeuille des contribuables. Mais c'est trop simple et il n'y a que les idiots qui comprennent ça...

Le maire aurait dû se tourner la langue sept fois avant de parler surtout qu'il a dans sa liste d'épicerie un deuxième édifice fédéral à D'Estimauville au coté du premier bâti par ce gouvernement conservateur qu'il varloppe à qui mieux-mieux.

samedi 5 mars 2011

Regard collectif dans un miroir subventionné

Ce texte a été écrit par M. Pedro Rodriguez. Il réflète tellement ma pensée que j'ai décidé de le publier intégralement sur mon blogue.


Il est toujours enivrant de penser que l’on vit le début ou la fin de quelque chose, de se croire au milieu d’une période bouillonnante de projets et de changements qui métamorphosera à jamais la société dans laquelle l’on vit.

C’est en même temps un peu prétentieux de penser cela, de croire fortement que l’on est sur le point de tourner une page importante, comme si les générations précédentes ne faisaient que vivre des moments insignifiants, insipides, sans aucune répercussion historique.

Cela dit, au Québec, depuis quelques années, il y a quelque chose dans l’air qui peut suggérer ce genre de raisonnement : des gens avisés et crédibles – de la gauche, du centre et de la droite – se réveillent et sonnent l’alarme pour remettre en question un modèle étatiste québécois fatigué et rongé par un immobilisme chronique.

Dire que c’est le début d’une révolution, ce serait une affreuse exagération. Il s’agit plutôt d’une secousse collective, très modeste pour l’instant, propulsée par une partie de la population qui prône une responsabilisation collective, un dégraissement de l’État providence et une vision de l’avenir adaptée à une réalité économique québécoise qui n’est pas des plus reluisantes.

Cependant, infantilisée pendants des décennies par la mamelle étatique, il y a encore une bonne partie de la population qui, en étant d’accord avec une véritable remise en question du « modèle » québécois, attend après… cette même machine étatique rouillée pour « organiser » cette réflexion collective.

Bref, on est d’accord pour un changement de cap, pour un renouvèlement de la formule, pour faire certains sacrifices qui sont incontournables mais on assume le rôle du contribuable qui attend que le gouvernement organise une « groupe de réflexion » ou lance une énième étude sur les enjeux du système de santé. En d’autres mots, on est d’accord pour se regarder dans le miroir et se poser les vraies questions mais, WO!, il faudrait que le gouvernement paye pour le miroir!

Bien sûr, la machine bureaucratique raffole de ces « citoyens engagés » qui courent après les comités de réflexion, les savoureuses consultations publiques ou les groupes d’étude. Elle salive copieusement en regardant ces initiatives s’éterniser et se répandre. Pire encore, les boss de cette machine, nos élus, se targuent d’avoir écouté la population!

Aurons-nous un jour le courage d’assumer nos responsabilités et d’utiliser de façon autonome nos capacités individuelles pour provoquer un véritable virage au Québec? Pourrions-nous nous débarrasser individuellement et collectivement de cette béquille étatiste et partisane pour pouvoir agir en fonction d’un meilleur avenir pour nos enfants?

L’alarme de feu sonne, il y a déjà de la fumée dans la salle, mais on ne bouge pas, on attend que la maitresse finisse sa pause syndicale et qu’elle vienne nous chercher pour sortir de l’édifice.

lundi 3 janvier 2011

Etes vous écolo-naïf ou écolo-réaliste ?

Je viens de lire sur le site Terra Eco un titre d'article qui m'a vraiment fait rire : "Pourquoi la voiture électrique ne sauvera pas la planète"

Etant donné que la planète n'est pas à sauver, cet article commence très mal ! Y a-t-il vraiment quelques naïfs sur terre pour penser que telle ou telle éco-technologie (voiture électrique, panneau solaire, éolienne, double-vitrage, vêtement bio...) va sauver la terre ?

Il y a des personnes qui estiment que nous pouvons (si nous le voulons) sortir du pétrole et du nucléaire grâce aux éco-technologies à horizon 2050, 2070 ou 2100, ceci sans renoncer à notre confort. C'est le cas d'Hermann Scheer, de K.R. Sridhar, de Bertrand Piccard, de Mark Jacobson, de Gregor Cisch, d'Amory Lovins, de Shaï Agassi, de Gerhard Knies, de François Lempérière etc. Mais "sauver la terre" est en revanche un projet pour écologistes qui, à mon avis, n'ont pas vraiment les pieds sur terre et qui se prennent pour Green-Zorro, Tarzan-Vert, Super-Eco-Man, choisissez votre préféré.

L'intérêt de la voiture électrique est le suivant :

1 - le parc automobile mondial va doubler dans les décennies à venir, que cela plaise ou pas aux écolos "purs et durs". Le parc automobile chinois et indien explose, idem en Amérique latine. Voilà la réalité. Et même si cela fait pleurer ceux qui détestent les bagnoles, c'est ainsi.

2 - Ce doublement, compte-tenu du fait que le pétrole est une ressource limitée, va conduire très vraissemblablement à une flambée du prix du baril de pétrole.

3 - Cette flambée du pétrole sera très fortement préjudiciable sur le plan social, et en premier lieu pour les personnes aux budgets limités mais qui ont besoin de se déplacer

4 - Cette instabilité sociale est dangereuse sur le plan politique et géopolitique et la démocratie est fragile.

5 - Il faut donc trouver une alternative et anticiper :
- les agrocarburants constituent une alternatives très partielle et une énorme menace environnementale (gaspillage surfacique abominable).
- La filière hydrogène conduit à un gaspillage de l'énergie et n'est pas viable sur le plan économique
- Il reste l'électro-mobilité dans le cadre du business-model mis en place par BetterPlace et adopté par Renault.C'est la voie la plus pertinente en fonction des technologies et des équations économiques actuelles.

Les personnes que je considère comme écolo-naïves n'ont pas encore intégré les 5 points évoqués ci-dessus, elles restent dans l'illusion que la planète, la pureté originelle, sont "à sauver" (sous entendu : "à sauver de l'abominable parasite humain, à mettre sous cloche), que le monde entier, de Pékin jusqu'à Mexico, écoute Saint Nicolas Hulot tous les dimanches matin, et que le parc automobile mondial va régresser dans les années à venir !

L'approche des écolo-réalistes (écologistes humanistes, constructifs et pragmatiques) est complètement différente de celle des écolo-naïfs (mais pas forcément antagoniste, dans le fond), :

- ils savent que le parc automobile mondial va augmenter (idem pour la consommation électrique mondiale etc.),

- ils considèrent que les habitants du sud ont le droit au même confort que les habitants du nord,

- ils agissent pour que les énergies renouvelables, dont le potentiel est colossal, remplacent progressivement (c'est à dire sans heurter le développement des pays du sud) les énergies non durables et dont le bilan environnemental et sanitaire n'est pas bon, c'est à dire charbon, pétrole et nucléaire. C'est le coeur de l'approche "Electron-Economy".

La voiture électrique est mise en avant sur le présent blog car, dans la cadre d'une approche pragmatique, c'est la manière la plus éco-intelligente pour sortir du pétrole à l'échelle globale.



Ceux qui ont vécu à l'étranger, et notamment au Mexique, ont découvert d'autres façons de vivre (bonheur d'exister, de savourer chaque instant de notre passage sur terre, mais aussi découverte de la vraie pauvreté dans les bidonvilles à la périphérie des villes mexicaines) et de penser le monde; parallèlement, j'ai beaucoup réfléchi et beaucoup lu (vraiment beaucoup) à propos des thématiques liées au développement durable. J'ai aussi, surtout, décidé de penser par moi-même, n'hésitant pas à remettre en cause ce qui était pour moi auparavant considéré comme des certitudes, y compris le socle de mes réflexions et effectué des centaines de calculs de coin de table. Mon regard sur le monde et en particulier sur les problématiques environnementales a alors changé. Progressivement, je suis passé à une approche humano-centrique (c'est à dire anthropocentrique, mais je n'aime pas ce mot) où l'homme est jardinier de la terre, c'est à dire qu'il a le droit de modifier son environnement dans la perspective de son propre épanouissement, modifications effectuées de manière éco-intelligente afin d'assurer une prospérité durable, pour les générations d'aujourd'hui et de demain. Cette vision de l'homme jardinier, c'est exactement celle de la Bible. J'ai relu les textes bibliques avec un regard et un coeur nouveaux. Cette évolution a vraiment tout changé pour moi.

Fernand Trudel

Lecture de chevet:

Rapport du Baker Institute - "La meilleure façon de réduire la demande en pétrole des USA, c'est de favoriser une transition rapide vers la voiture électrique"
http://www.electron-economy.org/article-rapport-du-baker-institute-la-meilleur-fa-on-de-reduire-la-demande-en-petrole-des-usa-c-est-de-favoriser-une-transition-rapide-vers-la-voiture-electrique-57972573.html

« La terre-jardin est plus prometteuse pour l'avenir que la terre-jungle ».Par Sylvie Brunel, ex-Présidente d'Action contre la faim
http://www.electron-economy.org/article-la-terre-jardin-est-plus-prometteuse-pour-l-avenir-que-la-terre-jungle-57438572.html

Transformer les certitudes en ouverture Par Bertrand Piccard, psychiatre, psychothérapeute et porteur du projet Solar Impulse : "Il ne faut pas remplacer une certitude par une nouvelle certitude car sinon on ne sera jamais assez adaptatif pour le futur. On doit remplacer les certitudes par des moments de doute profond où on ne sait pas quoi faire et où forcément on a l’esprit qui s’ouvre pour recevoir quelque chose, pour écouter les autres, pour réfléchir, pour parfois envisager l’inverse de ce qu’on a toujours cru. Cela rend possible une gymnastique mentale qui permet de trouver des solutions auxquelles personne d’autre n’a pu penser jusque là. Il nous faut un turn around des certitudes pour les transformer en ouverture."

jeudi 21 octobre 2010

Le désastre du photovoltaïque espagnol

Voici textuellement un article paru le 21/10/2010 dans Contrepoids

La bulle du photovoltaïque espagnol commence à produire ses effets : champs couverts de panneaux solaires non rentables, arbres arrachés en masse, familles endettées et une électricité plus chère. Mais il y a aussi des gagnants : les fabricants de panneaux solaires allemands et chinois.

Le secteur du photovoltaïque en Espagne se trouve au bord du précipice alors que s’effondrent les subsides. C’est ce que rapporte cette semaine Bloomberg dans son reportage « Spain’s Solar Deals on Edge of Bankruptcy as Subsidies Founder ». On y apprend comment l’éclatement de la bulle a ruiné un grands nombres de petits propriétaires ruraux. La politique erratique du gouvernement socialiste fait un maximum de victimes alors que seuls quelques-uns arrivent à tirer leur épingle du jeu, ayant deviné ce qui se cachait derrière les promesses écologistes de Rodríguez Zapatero ou ayant obtenu plus d’informations avant les autres. Sortent également gagnants les fabricants de panneaux solaires qui ont inondé l’Espagne entre 2007 et 2009. Le problème étant que la grande majorité de ces entreprises sont chinoises et allemandes. C’est-à-dire que la pluie millionnaire de subventions n’a aucunement donné naissance à une industrie espagnole réellement puissante dans ce secteur.

Pour illustrer le reportage, Ben Sills rapporte le cas de Germán Vilimelis, petit agriculteur de la province catalane de Lérida qui en 2007 arracha deux hectares de poiriers pour installer des panneaux solaires. En s’endettant pour 25 ans et faisant confiance au gouvernement qui garantissait théoriquement les subventions assurant la rentabilité du projet. Aujourd’hui, après la marche arrière de l’exécutif, l’électricité qu’il arrive à vendre ne lui permet pas de rembourser les échéances de son emprunt. Endetté, il doit donc consacrer une partie des bénéfices de son activité principale pour maintenir une « ferme solaire » qui ne lui rapporte rien.

La bulle du photovoltaïque commença en Espagne quand le gouvernement socialiste de José Luis Rodríguez Zapatero déclara vouloir faire de l’« énergie verte » une des clés de son modèle productif et promit mille aides publiques pour toutes les les entreprises du secteur. Entre 2004 et 2007, le gouvernement assura de subventionner ce secteur à hauteur de 44 centimes par kW/h pendant les 25 prochaines années, plus de dix fois le prix moyen payé pour les autres énergies. Bien évidemment, un grand nombre de ruraux se ruèrent sur l’aubaine et couvrirent leurs terrains de panneaux, assurés de pouvoir compter pendant 25 ans sur un revenu garanti par une loi dûment promulguée à cet effet. Rien que pour l’année 2009, le coût pour le contribuable espagnol s’éleva à près de six milliards d’euros. Le secteur du photovoltaïque se réservant près de la moitié du splendide gâteau avec 2,6 milliards. De plus, les subventions favorisant ce secteur moins rentable firent augmenter de 23% le coût final de la facture d’électricité. Pire, la bulle générée par le gouvernement socialiste fut si soudaine que les investisseurs espagnols durent importer la majeure partie des panneaux solaires parce que les producteurs locaux ne pouvaient satisfaire la demande. Pour le plus grand bénéfice d’entreprises allemandes et chinoises. Et malgré tout l’argent dilapidé, l’énergie solaire ne représente que 2,72% de l’énergie électrique consommée en Espagne.

Malheureusement, ce mirage d’Eldorado dura peu : trois ans après l’adoption de la loi, le gouvernement socialiste dût faire marche arrière toute. Face à l’évidence économique, il se rendit compte du scandaleux gaspillage que représentaient ces subventions qui renchérissaient spectaculairement l’électricité sans assurance aucune que le secteur de l’« énergie verte » devienne un jour rentable. En 2010, face à l’énorme déficit public qui obligeait le gouvernement à réduire salaires et pensions, celui-ci comprit qu’il devenait intenable de payer 6 milliards d’euros par an pour ce secteur budgetivore et le ministre Miguel Sebastián décréta une réduction drastique de 40% des subventions, rendant insoutenables la plupart des installations « écologiques » actuelles.

Les investisseurs du photovoltaïques de plaignent donc de ce que le gouvernement socialiste ait changé les règles du jeu au milieu de la partie. Selon les données des associations du secteur, des 50.000 installations photovoltaïques que l’on trouve en Espagne, 48.000 correspondent à des particulier ou des petites ou moyennes entreprises, pour des puissance inférieure à 100kW. Il ne s’agit donc plus de grandes entreprises qui font faillite ou doivent renvoyer du personnel, mais bien d’innombrables familles qui se fièrent aux promesses du gouvernement (et souvent sur base de cette promesse, se lancèrent dans des projets financièrement insoutenables) et qui se trouvent ruinées. Le reportage de Bloomberg épingle l’exemple d’Isofon, une entreprise espagnole qui se consacrait à la construction de panneaux solaires et qui a vu ses ventes chuter de 83% et eu une pertes en 2009 de 226 millions d’euros.

Au final, une calamiteuse facture à payer par les entreprises, les familles et les contribuables. Mais sans contrepartie technologique, ni savoir-faire, ni valeur ajoutée. Une grande réussite de l’écologie socialiste.

Lien raccourci: http://www.contrepoints.org/?p=4699

dimanche 10 octobre 2010

Le réchauffement climatique peut aussi avoir des effets bénéfiques

Ceci est un extrait d'un article publié dans "Valeurs Actuelles" par Fabrice Madouas le 8 octobre 2009.

Il ressort des travaux de très nombreux scientifiques qu’il y a bien des incertitudes sur l’ampleur de ce réchauffement, sur sa durée, sur ses causes et plus encore sur ses conséquences, décrites comme catastrophiques par des écologistes dont les discours font penser aux prédictions millénaristes du “prophète” Philippulus annonçant la fin des temps dans l’Étoile mystérieuse, une aventure de Tintin. Il n’est pourtant pas interdit de penser que ce réchauffement – s’il se poursuit – pourrait avoir des effets bénéfiques.

En octobre 2006, soixante et un scientifiques canadiens ont adressé une lettre ouverte au premier ministre de leur pays, Stephen Harper,pour lui demander l’ouverture d’un débat contradictoire, dont les citoyens sont aujourd’hui privés. Ils y soulignent que « l’étude des changements climatiques globaux est une science émergente, sans doute la plus complexe jamais abordée » et qu’il faudra peut-être attendre de nombreuses années avant d’en comprendre la dynamique.Et d’ajouter : « “Le changement climatique est une réalité” constitue une expression vide de sens utilisée à maintes reprises par les militants pour convaincre le public qu’une catastrophe climatique est imminente et que l’humanité en est la cause.Aucune de ces craintes n’est justifiée. Le climat de la planète change tout le temps, en raison de causes naturelles, et l’impact humain reste impossible à distinguer de ce “bruit” naturel. »

C’est aussi ce que rappelle Martine Tabeaud, professeur de géographie à l’université Paris I Panthéon-Sorbonne. « Bien des causes naturelles sont à l’origine de ces changements climatiques. Il est commode d’opposer, parmi elles, celles qualifiées d’internes, spécifiques de la planète Terre, comme la dérive des continents qui définit la répartition des terres et des mers, la surrection de chaînes de montagne, les éruptions volcaniques, l’activité de la biosphère marine et continentale, et celles dites externes, tributaires de l’émission solaire ou du rayonnement reçu par la planète. »

La Terre est sortie vers 1850 d’une phase que les historiens appellent le “petit âge glaciaire”. Cette période s’étale sur environ cinq cents ans, du XIVe au milieu du XIXe siècle. Elle est marquée par une baisse des températures de 1,5° Celsius en été par rapport aux siècles doux qui l’ont précédée. Sous le règne du Roi-Soleil, le vin gelait dans les verres à Versailles ! Depuis, reconstitutions et mesures mettent en évidence une hausse des températures de 0,76 ° Celsius entre 1906 et 2005, qui résulte principalement d’une augmentation des minimales nocturnes. Mais il ne s’agit que d’une moyenne planétaire : les températures restent à peu près stables dans les zones intertropicales. La prudence conduirait donc à parler non pas du climat mais des climats : toutes les régions du monde ne sont pas également affectées.

« Sauver la planète est un slogan qui ne signifie pas grand-chose, car la planète n’est pas une échelle de travail pertinente », estime Martine Tabeaud. « Il vaudrait mieux raisonner à l’échelle d’ensembles géographiques, ajoute Yvette Veyret, professeur de géographie à Paris X-Nanterre. L’idée d’une gouvernance écologique mondiale fait son chemin depuis le sommet de Rio, en 1992 : l’ingérence au nom de l’environnement paraît désormais aller de soi. Mais on n’impose pas un modèle à l’ensemble des pays du monde. Chacun a sa culture, son histoire, son passé. Il faut se défier des solutions apparemment évidentes. »

Faut-il conclure de cette augmentation des températures que le climat s’emballe ? Al Gore, Nicolas Hulot et les puissantes ONG (Greenpeace, WWF…) qui propagent cette thèse se fondent sur les travaux du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’étude du climat (Giec), dépendant des Nations unies.« Les estimations les plus optimistes [du Giec] tablent sur une fourchette d’augmentation d’ici à 2100 allant de 1,8 à 4 oC par rapport à 1990»,r appelle Martine Tabeaud – soit un écart de 2,2 oC. « Ces scénarios ne sont ni des prévisions ni des prédictions », souligne le géologue Jean Laherrère, qui s’étonne qu’ils soient « présentés comme des projections dans le rapport et dans les médias». La géographe Sonja Boehmer- Christiansen en conclut que les rapports du Giec ne suffisent pas à « fournir une évaluation rationnelle des risques que nous encourons » et qu’ils ne justifient pas d’« imposer au monde entier des normes contraignantes assorties des pénalités afférentes en cas de non-respect ».

C’est pourtant sur la foi de ces travaux que les États signataires du protocole de Kyoto se sont engagés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre, surtout de dioxyde de carbone, présenté comme l’une des causes principales du réchauffement climatique – d’où l’adoption de la taxe carbone en France. Le réchauffement résulterait surtout de l’activité industrielle de l’homme.

Or, selon Martine Tabeaud, « c’est la vapeur d’eau [liée notamment à l’évaporation des océans] qui est la plus grande responsable de l’effet de serre ». Elle représente 3 à 4 % des gaz atmosphériques, soit cent fois plus que le dioxyde de carbone ! « Pourtant, la modélisation du climat futur est effectuée avec le CO2 et non avec la vapeur d’eau, plus complexe à prendre en compte. » Si l’on ajoute que les scénarios climatiques du Giec sont fondés sur des prévisions de croissances économique et démographique forcément aléatoires, on peut douter du réalisme de ses conclusions.

Faut-il rappeler que, dans les années 1970, de nombreux experts annonçaient que la Terre allait connaître un refroidissement dramatique ? « Nos calculs suggèrent un refroidissement global pouvant atteindre 3,5° C. Une telle baisse de la température moyenne terrestre, si elle se poursuivait sur quelques années, suffirait à déclencher un nouvel âge glaciaire »,écrivait alors le climatologue Stephen Schneider… qui a participé par la suite aux travaux du Giec !

Quand bien même le réchauffement annoncé se produirait, doit-on souscrire aux conclusions les plus alarmistes ? « Nous fonçons vers l’abîme », a dit le secrétaire général de l’Onu, Ban Kimoon, le 3 septembre, lors de la troisième Conférence des Nations unies, réunie à Genève. En 2006, un économiste britannique, sir Nicholas Stern, a même estimé dans un rapport constamment cité que le réchauffement pourrait engendrer, d’ici à 2050, une perte de 5 à 20 % du PIB mondial :« Le changement climatique […] constitue l’échec du marché le plus important et le plus étendu que l’on n’ait jamais connu.» Progression des déserts, inondations catastrophiques, canicules meurtrières, cyclones dévastateurs, migration de millions de “réfugiés climatiques”… « On est dans l’hystérie du “tout catastrophe”, estime Yvette Veyret. Or toute transformation de la nature n’est pas forcément catastrophique, et tout aménagement n’est pas dramatique. » Le quart du territoire des Pays-Bas se situe sous le niveau de la mer. Il n’a pas pour autant été submergé : « Ses habitants ont construit des digues et des écluses »,explique le professeur Alain Miossec, qui a dirigé l’Institut de géographie de 1997 à 2002. « Il existe des solutions techniques »,poursuit-il en soulignant que l’élévation du niveau des mers reste progressive. Lui aussi refuse de céder au “pessimisme foncier” que propagent de nombreux médias.

Le mythique passage du Nord-Ouest pourrait être libéré de ses glaces
« Les études historiques ont montré que, durant les périodes chaudes, les sociétés repoussent leurs limites, souligne Martine Tabeaud. Du Xe au XIIIe siècle, par exemple, l’optimum médiéval, en Europe, a permis la conquête de nouveaux espaces [le Groenland – c’est-à-dire la “terre verte” – si souvent évoqué], le progrès des échanges, les grands défrichements agricoles pour des assolements limitant de plus en plus la jachère, l’expansion urbaine et le mouvement communal. En Russie, en Asie, en Amérique, les aires de culture progressent vers le nord. » Bien qu’il faille se garder de tout déterminisme climatique, ne peut-on pas imaginer qu’il en sera de même demain ?

Le réchauffement et la fonte des glaces, dans l’Arctique, pourraient autoriser l’exploitation de richesses que l’on ne peut pas atteindre aujourd’hui : des métaux, des diamants et,bien sûr,des hydrocarbures. Selon les Américains, l’Arctique recèlerait le quart des réserves mondiales de gaz et de pétrole (chiffre à prendre avec précaution car nous n’en sommes qu’au début des explorations). Ces richesses suscitent la convoitise des Russes, qui sont allés planter leur drapeau à la verticale du pôle Nord, dans l’océan Glacial Arctique par 4 300 mètres de fond, le 2 août 2007.

Le changement climatique pourrait favoriser l’ouverture de nouvelles routes maritimes : on pense aux mythiques passages du Nord-Ouest et du Nord-Est, qui permettraient de relier l’Europe à l’Asie via les régions polaires débarrassées de leurs glaces. Une route beaucoup plus courte (environ 16 000 kilomètres) que celles passant par le canal de Suez (21 000 kilomètres) ou celui de Panamá (23 000). Même s’il faut, là aussi, se garder de conclusions hâtives : cette route restera sans doute encombrée de glaces dérivantes qui freineront les bateaux qui voudraient l’emprunter, comme l’a démontré Frédéric Lasserre, professeur à l’université Laval (Québec), lors du passionnant Festival international de géographie de Saint-Dié-des-Vosges, dont la vingtième édition s’est achevée la semaine dernière.

En matière agricole, le réchauffement pourrait permettre la mise en valeur de terres aujourd’hui gelées, donc impropres à la culture,dans le domaine sibérien, par exemple – ce qui prendrait cependant du temps.Une hausse des rendements agricoles dans les zones tempérées est en tout cas prévisible.

L’on peut penser aussi que le changement climatique favoriserait des économies d’énergie en hiver – mais pourrait se traduire par des dépenses nouvelles liées à la climatisation en été… En matière de santé, certains évoquent l’extension des zones de paludisme, par exemple, mais l’on peut prévoir que la mortalité liée aux maladies hivernales diminuera.

Bon nombre de chercheurs redoutent que le catastrophisme climatique ne détourne la communauté scientifique de problèmes bien plus concrets : «Des volets entiers de la recherche risquent d’être marginalisés en termes de financement, remarquait Yvette Veyret dans la revue Diplomatie, en décembre 2007.Des programmes de recherche sur l’environnement qui ne feraient pas référence au développement durable ou au réchauffement risquent en effet d’être décrédibilisés. […] Au total, cette “crise écologique mondialisée” ne revient-elle pas à masquer les vrais problèmes de l’humanité d’aujourd’hui qui sont d’abord et avant tout le mal-développement, la pauvreté, l’analphabétisme, la santé des populations ? »

Si tant d’habitants de Brazzaville, par exemple, manquent d’eau potable, ce n’est pas en raison de sa rareté : la ville est irriguée par le fleuve Congo. C’est qu’ils n’y ont pas été raccordés, et que le réseau des eaux usées est défaillant. Or Brazzaville fait partie des villes ayant la meilleure “empreinte écologique”, mesure qui traduit l’impact des activités humaines sur les écosystèmes. À l’aune de ce seul critère, le Burkina Faso, le Bénin, la Bolivie et le Costa Rica figurent au premier rang des modèles “écologiquement corrects”.

vendredi 24 septembre 2010

Le plan de mobilité durable n’en est pas un : Ce plan divise la ville en deux mondes. Devons-nous penser à revenir à deux villes ?

J’ai assisté à deux séances d’information du comité de la mobilité durable et constaté que ce n’est qu’un suivi au plan de développement stratégique du RTC 2005-2014 et qui par conséquent ne sera en application qu’en 2015.

Même si on l’a assorti du fameux tramway qui sert de moteur à la densification urbaine et à rapetisser l’accueil routier des principaux axes, c’est un plan stratégique de développement du RTC. On privilégie le vélo, le transport en commun (du RTC seulement ) et la marche et on élimine des cases de stationnement sans en ajouter. Comment peut-on parler d’une ville accueillante ?

Dans les parties périphériques de l’est et du nord on a complètement oublié leurs citoyens. Le problème de transit part de l’amont aux points d’accès et à l’avenir le trafic venant de l’extérieur du centre-ville ira en augmentant. On a complètement occulté ce facteur pour se concentrer sur le renforcement du centre-ville. Par exemple, dans le nouveau réseau rapide on a identifié les zones industrielles et fortement commerciales y compris le parc industriel de St-Augustin mais on a oublié celui de Beauport. C’est vrai que le comité l’a pas mis les pieds dans les trois arrondissements oubliés dans ce plan.

Le tramway arrête aux limites des arrondissements de Beauport (D’Estimauville)et de Charlesbourg (41ème) et ne prévoit aucun lien entre la colline parlementaire et l’Université Laval. D’ailleurs il s’agit de voir les endroits choisis par le comité pour rencontrer les gens pour s’apercevoir qu’outre Ste-Foy , on a planifié des rencontres dans le vieux Québec seulement. Pas surprenant que le modèle choisi conforte les adeptes du vélos, de la marche et du transport en commun et qu’on oublie la maudite banlieue encore une fois.

J’ai argumenté que la densification faisait perdre des espaces de stationnements partout sur le trajet du tramway et que l’on passe carrément à travers le stationnement du super PEPS le privant de capacité d’accueil pour les événements sportifs d’envergure. Pas grave ils vont tous prendre le tramway pour aller voir le Rouge et Or.

Par exemple, à D’Estimauville on construit présentement un édifice fédéral qui accueillera 700 employés sans stationnement souterrain à coté du stationnement incitatif du RTC. L’éco-quartier bâti au terminus du tramway enlève tout cet espace de stationnement y compris celui du supermarché Maxi et de la moitié du stationnement du centre d’achats Canardière et c’est tout le long du trajet du tramway qu’on agit ainsi pour nous proposer une densification comme dans St-Jean Baptiste où sur la colline parlementaire, des blocs privilégiant la marche et le vélo. Québec sera donc une ville fermée à l’automobile, si on en croit ce plan. On comprends vite que partout où le tramway passera, deux voies de circulation seront amputées par l’installation de rails exclusives et même pas accessibles aux autobus et encore moins aux vélos. Ainsi sur Laurier les trois voies de chaque sens passeront à une seule voie dans chaque sens congestionnant encore plus le trafic de transit. Même chose sur René-Lévesque on il ne reste qu’une seule voie dans un seul sens laissant deux voies au corridor des autobus et une autre aux vélos. On pousse juste l’audace à mobiliser le pont de Québec pour le tramway et les vélos sur les deux seules voies accessibles.

Si on avait voulu faire un plan de mobilité durable on aurait interconnecté le train du massif St-François qui entrera en service en 2011 pour permettre aux travailleurs de la cote et de l’île d’Orléans et même de Beauport de le prendre et pensé à amener les gens de la MRC de Portneuf et de la Rive-Sud par des trains de banlieue utilisant au passage la gare de Ste-Foy et se rendant à la gare intermodale du Palais. Mais on ne vise que la clientèle du RTC pas à une intégration efficace des moyens de transport. On veut juguler l’auto en lui enlevant des accès et des espaces de stationnement. Sur le parcours du tramway on a choisi pour monter Honoré-Mercier de préserver le projet « éléphant blanc » de Robert Lepage et d’opter plutôt de creuser un tunnel dans le stationnement souterrain du carré d’Youville diminuent par conséquent sa capacité d’accueil. On comprends vite la philosophie de ce groupe de travail et l’accueil favorable des groupes de pressions comme le Vélo-vert (subventionner pour lutter pour les droits des cyclistes) et de Accès Transport Viables , organisme subventionné par le RTC défendant ses usagers et promouvant le tramway. Leur présences remarquées au micro et leurs mémoires étoffés auront sûrement un regard attentif et bienveillant du comité qui n’hésitera pas renforcir son rapport final fort de cet appui. Pas surprenant que l’on répète les erreurs du corridor des chemineaux. On a créé une piste cyclable qui aurait pu servir à amener des travailleurs par un train de banlieue et ainsi amorcer un paln de mobilité plus efficace que celui proposé.

Si au moins on avait pensé à épargner les voies de circulations d’accès au centre-ville en examinant la possibilité d’un monorail suspendu car on prévoit que 73,000 voitures s’ajouteront au volume existant qui a augmenté de 30% en 10 ans et créant les embouteillages matin et soir. Car on prévoit dans les prochains 20 ans l’arrivée de 100,000 personnes et ils ne s’installeront pas tous au centre-ville dans ces espaces restreints. Je parie que dans un tel contexte la banlieue de deuxième ceinture sera plus attrayante comme dans les années 70. On remarque déjà l’effervescence du développement au lac Beauport, à Stoneham, Neuville, Ste-Brigitte-de-Laval. L’Ange-Gardien, Boichatel et sur la Rive-Sud. Ces gens augmenteront la pression sur les voies d’accès que l’on veut amputer avec un tramway. De quoi empirer la situation actuelle.

En fait c’est une version renouvelé du plan stratégique de développement du RTC en vigueur de 2005 à 2014 assorti d’un tramway d’un milliard et demi et de deux éco-quartiers de plusieurs milliards sans espaces de stationnements ou si peu. On ne s’est jamais interrogé si on pouvait utiliser les rails sous utilisés (13% selon une étude) même si l’ultra train qui utilise deux fois par jour le Pont de Québec disparaîtra avec l’arrivée de l’oléoduc. Car seul le RTC est utilisé dans l’étude de ce comité, l’exercice étant d’étendre le modèle de développement du centre-ville encore plus densifié et ayant de moins en moins de capacité de stationnement donc d’accueil. C’est cet état de fait qui a permis l’attrait des villes de banlieue pour les familles. Le modèle proposé par ce comité est de conception européenne et ne respecte pas du tout le style de vie nord-américain. Oui c’est un changement complet de style de vie qu’on nous propose. Ceux qui ne l’accepteront pas aurons à le fuir pour s’installer dans la deuxième ceinture Heureusement les arrondissements périphériques de Charlesbourg, Beauport et Haute-St-Charles seront peu touchés et deviendrons attrayants de plus en plus mais seront isolé de ce monde densifié à l’européenne.

Devons-nous parler de deux mondes dans une même ville ? Devrons nous militer à défusionner la moitié de la nouvelle ville ?

Les bloquistes ont trahi leurs électeurs

Laissant croire à tous qu'il représentent tous les québécois avec seulement 36% du vote, les députés du bloc dans les régions (75% des bloquistes) n'ont pas hésité à trahir la volonté de leurs électeurs pour faire un vote de parti par pur opportunisme politique conditionné par une psychose de la Polytechnique. Les chasseurs et les agriculteurs de leur comté sont déçus de leurs député et ce contrairement aux propos du chef Duceppe que cet enjeu place dos à dos les régions urbaines et rurales du pays.

André Arthur qui représente un comté à majorité agricole et forestier, a raison quand il a mis en doute l'existence d'un «supposé consensus québécois» et affirmé que «la loi a été adoptée par manipulation politique après Polytechnique».

Il demeure que l'on imite depuis toujours les actes de la France dans plusieurs domaines et il est intéressant de voir comment ils traitent les armes d'épaule. Étrangement ça ressemble à la réforme que veut adopter les conservateurs.

http://www.chasseurdefrance.com/presentation/armes.htm

Faut croire que les gens atteint du traumatisme du massacre de la Polyvalente ont besoin de soins psychiatriques, pas de prendre en otage 500,000 chasseurs et agriculteurs qui avaient déjà en poche un certificat du chasseur émis par le service de la Faune du Québec. L'armurier utilise ce permis plastifié comme une carte de crédit pour émettre un permis de chasse ou simplement acheter des munitions. Le registre fédéral en plus de multiplier la paperasse pour rien, dédouble les registres québécois.

Naturellement les montréalaises traumatisées par l'assaut misogyne de Mark Lépine , de son nom algérien Gamil Rodrigue Liass Gharbi, ne comprendront jamais que les chasseurs sont des gens paisibles qui sont soumis à une foule de lois contraignantes pour l'entreposage à la maison, le transport vers le territoire de chasse et la surveillance en forêt des agents de la faune. Mais on se souviendra que la majorité des députés du bloc le savait et on trahi leurs électeurs.



Expédié aux députés Michel Guimond (Bloc), Sylvie Boucher (conservateur), Daniel Petit(conservateur), Steven Blainey (conservateur), le journaliste Michel Bédard, le chroniqueur sportif Claude Roy, avec c.c. à :

Yvon Dionne, représentant québécois de la CUFAO

Yvon Lévesque , député bloquiste de Baie-James-Nunavik-Eeyou
Marc Lemay, député bloquiste de Abitibi-Témiscamingue
Robert Bouchard, député bloquiste de Chicoutimi-Le Fjord
Raynald Blais, député de Gaspésie-Iles-de-la Madeleine
Gérard Asselin, député bloquiste de Manicouagan
André Guy, député bloquiste Berthier-Maskinongé
Claude Guimond, député bloquiste Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques
Jean-Yves Laforest, député bloquiste de Saint-Maurice-Champlain
Mario Laframboise, député bloquiste de Argentueil-Papineau-Mirabel
Jean-Yves Roy, député bloquiste de Haute Gaspésie-La Mitis-Matane-Matapédia
Robert Vincent, député bloquiste de Shefford
Christian Ouellette, député bloquiste de Brome-Missisquoi
Roger Gaudet, député bloquiste de Montcalm
France Bonsant, députée bloquiste de Stanstead-Compton

Maxime Bernier, député de Beauce
M. le Ministre Jean-Pierre Blackburn, député de Jonquière-Alma
M. le Ministre Lawrence Cannon député de Pontiac
Bernard Généreux, député Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup
Jacques Gourde, député de Lotbinière-Chute-de-la-Chaudière
M. le Ministre Denis Lebel, député de Roberval-Lac-St-Jean
M. le Ministre Christian Paradis, député de Mégantic-L’Érable
Mme la Ministre Josée Verner, député de Louis-St-Laurent

mardi 21 septembre 2010

Labeaume le "grand talent"

Je suis depuis un bon bout de temps le dossier de l'Amphithéâtre multifonctionnel ou un Colisée plus grand pour respecter les exigences de la NHL.

Le dossier est parti en campagne électorale suite à la visite de notre cher maire Régis à New York au bureau de Garry Bettman avec son ami Marcel Aubut. C'est à cette occasion qu'il a aussi rencontré Clotaire Rapaille et qu'il est revenu de son voyage en parlant de son KING du marketing. L'impatience de Régis aidant, il s'est servi d'une étude d'une firme d'ingénieurs payée par la Ville pour commander une conférence de presse annonçant le retour des Nordiques et lançant un ultimatum : Un vote pour mon équipe est un vote pour l'Amphithéâtre. On sait la suite...

Par après, un riche promoteur a amené un duel de hockey Montréal-Québec passant à son réseau télé pour mousser la fièvre du hockey professionnel. Pierre-Karl Péladeau depuis ce temps fréquente régulièrement le maire Labeaume et on les voit partout bras-dessus bras-dessous. Alors on a tablé sur la fièvre du retour des Nordiques pour motiver nos concitoyens et même forcer les gouvernements à se compromettre financièrement. On a oublié le rêve olympique et le coté spectables pour mettre en lumière le coté NHL et la marche bleue du 2 octobre en est teintée. On demande de porter les couleurs des Nordiques ou du Canadien comme Denis Coderre qui y sera. Quant à Duceppe et Marois, eux ont fait leur nid. Ils préfèrent la fleur-de-lys aux Canadians en rouge qui sont devenus les ennemis de la nation. On est loin du rêve olympique.

Le gouvernement Charest qui dépense l'argent qu'il n'a pas, a sauté sur l'occasion pour promettre 45% du projet sans en fixer de maximum ce qui peut ouvrir la voie aux dépassements de coût. Quant au gouvernement fédéral bien au fait du dossier, ses députés conservateurs ont revêtu le gilet bleu et Harper de dire qu'il est un fan de hockey mais que le gouvernement n'est pas une banque à piton surtout en période de récession économique et que le privé doit montrer son intérêt et participer. Il a trouvé écho dans les paroles du chef libéral Ignatieff qui lui aussi veut que le privé s'implique avant que le gouvernement fédéral participe. Harper n'a pas fermé la porte aux $$$ fédérales mais a parlé de participation abordable et équitable comme critères.

Il demeure que Pierre-Karl qui était prêt à investir 450 millions pour acheter les Canadiens de Montréal, va acheter une franchise vascillante pour environ 175 millions. C'est pour lui, une économie de 275 millions, quasiment le prix de l'amphithéâtre. Il réagit aux propos fédéraux (conservateurs comme libéraux) en disant qu'il en a investit assez dans le dossier. Son ami Régis s'est empressé de sommer le fédéral d'annonver ses couleurs avant le 31 décembre car la franchise de Phénix sera sur le marché à cette date. Quel est le motif de cet empressement si ce n'est que Pierre-Karl attend le montage financier complet pour amener son équipe en septembre prochain. Le temps fuit pour le club de hockey pas pour les olympiques en 2022.

Régis Labeaume n'a pas à traiter les autres de "grand talent" lui qui vient du Lac St-Jean agi comme un "grand talent".

dimanche 13 juin 2010

Le dérapage de la religion verte

L'homme ce prétentieux se culpabilise de son apport infime au climat. Pour cela il vivra de la simplicité volontaire comme le font les Amish qui refuse tout modernisme.

Déjà la consommation du pétrole a obtenu un peak et se stabilise permettant ainsi d'étirer les réserves mondiales au delà des alarmes apocalyptiques de certains.

Oui, consommer intelligemment mais changer notre vie pour se priver, NON...

Ce message est subliminal et veut nous conditionner à vivre selon la simplicité volontaire et s'attaque directement à l'économie qui essaie de se relever de la crise actuelle. Mais faut en profiter pour la faire tomber et imposer un nouvel ordre mondial dont les milliardaires du cercle de Bilderberg attendent l'avènement en finançant la lutte hypothétique au réchauffement climatique par lequel les maux de l'humanité passent. Alors les groupes de Greenpeace et les activistes du climat (ils étaient 22,000 à Copenhague) occupent toute la place financés par en arrière par ces milliardaires avides du pouvoir universel.

Il faut exorciser l'homme de son péché de gourmandise qui fait que les volcans se réveillent, les océans se rebellent, les éléments se déchaînent ici comme sur tous les astres de l'univers qui nous entoure. Le magnétisme des planètes, leur déplacements dans l'univers, le soleil, les nuages sont devenus accessoires sur le climat, c'est l'apport d'une portion du 0,0387% de l'atmosphère qui dirige le climat pas le 99,9613 %. Le marginal est devenu maître de l'univers. L'accessoire fait place au principal. On est rendu à annoncer la fin du monde en décembre 2011. Une chance que le ridicule ne tue pas, on réglerait la décroissance qu'il souhaitent très rapidement envoyant disparaître d'un coup tous ces alarmistes...

Ce que les alarmistes du climat visent depuis toujours est de nous amener à changer nos habitudes de vie allant jusqu'à voir interdire le parfum dans les lieux publics selon l'association pour l'air pur (ALAP). Ils veulent que cesse la pratique de chauffer au bois et l'élimination des foyers extérieurs. Fini les feux de camp en grillant des guimauves sur une perche. Fini les feux de la St-Jean, Kyoto oblige. L'homme des cavernes a eu tort de diffuser le feu sur terre pour se chauffer et se nourrir…

Ils veulent aussi imposer une taxe supplémentaire en sus de la dernière trouvaille du gouvernement du Québec, la taxe sur le carbone qui lui rapporte 200 millions par année en sus des taxes sur le pétrole normales et de la péréquation fédérale qui lui transfère des redevances de l'exploitation pétrolières dans les autres provinces. Une taxe sur le carbone par dessus les autres., on en a jamais assez. Faut avoir honte d'être les arabes d'Amérique. Faut fermer cette source importante d'énergie et de richesse. Faut devenir pauvre à tout prix. Ces taxes sur le carburant doublent le prix à la pompe alors que les kyotistes en demandent davantage pour financer des transports en commun non polluants ou conditionner l'opinion publique à circuler à pied ou en vélo. Pourtant si on enlevait les taxes à la pompe le prix baisse du double au simple. Mais l'appétit vorace des alarmistes pour mettre l'économie sur le cul ne s'arrête pas là et il faut rénumérer ces gourous du climat par des subventions et des programmes farfelus y compris des campagnes de conditionnement de la pensée verte. Ça marche, continuons d'exploiter le filon...

Un autobus ne pollue surtout pas avec leur gros moteurs diézel qui nous crachent une grosse fumée noire... En même temps, ils veulent que l'ouest ferme son robinet comme l'illogisme fait partie de leur crédo et qu'aucune base économique ne supporte leurs demandes autre que des taxes et des subventions. Nous rendre pauvre car le péché d'abondance doit être réprimé. C'est un péché luxuriant qu'il faut éliminer. Un nouvel ordre mondial en naîtra mais on n'a pas besoin d'en parler, supplantons celui qui existe...

Ce qui ressort de Copenhague est que nous sommes trop populeux sur terre et qu'il faudra décroître non seulement la consommation mais aussi de façon drastique le nombre d'humains sur la planète. Les financiers derrière le rideau de Copenhague espèrent que le nombre idéal d'individus sera du quart de ce qu'il est actuellement. (Réf : Ted Turner parle de 2 millions maximum et il est appuyé par David Rockefeller). Al Gore va dans le même sens dans son premier livre "Earth in balance" il dit ceci : « Aucun objectif n'est plus crucial pour réparer l'environnement que celui de stabiliser la démographie. » C’est clair et limpide.

Alors tout genre de lutte menant à la décroissance est bienvenue même la lutte à la consommation. On fermera des usines qui produiront moins de GES à l'arrêt et on créera des chômeurs qui découragés se suicideront. Voilà une manière "soft" et planifiée de diminuer la population. mais ça va prendre trop de temps. Alors on lutte sur tous les fronts même d'affamer des peuples entiers en empêchant l'accès aux OGM pour ces pays en manque de nourriture.

Même de les priver d'eau potable ou simplement de soins adéquats pour lutter contre des pandémies ou simplement le sida. Avec ça on gagne de prix Nobel de la paix et on passe pour des héros...

On a tellement induit en erreur les citoyens que maintenant n'importe quoi est rendu le discours accepté. On parle maintenant à l'aise de changer de rythme de vie même si ça ne change en rien le climat. Le réchauffement climatique est un moyen d'imposer un nouvel ordre mondial et n'est plus un objectif car la nature aura toujours le dernier mot. On peut toujours mentir car il est trop tard, on a créé l'hystérie collective et les gens sont prêt à entendre n'importe quel gourou leur prédire n'importe quoi. On a même plus besoin d'une certaine précaution et de vérifier la véracité des avancées, l'ONU l'a dit ca doit être vrai même si le Climategate nous démontre qu'ils tripotent la vérité. Ces gens qui brandissent contre toute activité économique le principe de précaution sur le pétrole, les OGM, l'Éthanol, etc... ne l'applique pas pour vérifier la base de leur croyance climatique. Et si l'ONU s'était trompé encore une autre fois !!!

Je suis d'accord que les pétrolières doivent capter leurs émissions de CO2 et c'est ce à quoi ils travaillent efficacement actuellement mais pas stopper leur production. D'ailleurs certaines y trouvent leur compte actuellement comme il a été démontré dans le reportage de "Zone Libre" sur les sables bitumineux. L'approche du gouvernement Harper est plus prometteuse et plus pragmatique que le marché du carbone que les écolos veulent instaurer autour de la Chicago Climate Exchange propriété de Gore et de ses amis, pour se créer des jobs lucratives au crochet des compagnies. D'abord c'est payer pour ne pas dépolluer et acheter à fort prix la paix dans ce marché de dupes du carbone, une solution kyotiste dévastatrice et arnaqueuse. Je ne suis pas surpris que même le président du GIEC est mêlé dans ce drôle de marché lucratif mais qui ne règle rien au point de vue pollution.

Je répète que changer de rythme de vie ne changera en rien le climat, c'est la plus grande supercherie de tous les temps encore pire que le bogue de l'an 2000. De toute façon qui oserait croire que l'homme contrôle le thermostat de l'univers et qu'il peut l'actionner comme un bouton de contrôle...

samedi 12 juin 2010

Le sommet de Bonn accouche d'une souris

Le transfert aux pays pauvres se fait sur la base d'un faux problème pas tellement concret et irréalisable. Les erreurs nombreuses du GIEC et ses exagérations ont fait fondre la crédibilité de cet organisme onusien politico-scientifique. Des scientifiques largement payés ont pondu des rapports aux politiciens sur la base des prémisses que les politiciens ont mis en place soit de prouver que l'homme est coupable du climat.

Lutter contre le climat n'est pas une cause tangible et la nature s'est chargée de nous rappeler par l'irruption du volcan islandais que c'était elle qui dirigeait le climat, pas l'homme. Alors à quoi bon dilapider des ,milliards dans une cause perdue d'avance alors que ces pays du tiers-monde crèvent de faim, de soif et de manque d'hygiène et de soins médicaux.

Je suis pour une redistribution de la richesse entre les pays pauvres et les riches. La base du protocole de Kyoto a ignoré les pays émergents et créé un déséquilibre économique immense rendant la Chine, l'inde et le Brésil des puissances économiques qui surpasseront bientôt l'hégémonie américaine, si ce n’est déjà fait.

Pendant cde temps l'Europe d'endette par dessus la tête pour prouver que le protocole marche. En Espagne, le taux de chômeurs a grimpé à 19% et la dette par rapport au PIB a fait un bond prodigieux parce que ce pays a décidé d’embarquer dans l'économie verte. Fabriquer des panneaux solaires dont les composantes sont très polluantes et avoir un prix de vente peu compétitif à créé un inventaire invendu et invendable...

Pas mieux , les amis de Gore, Richard Branson en tête, se sont mis à fabriquer de l'Éthanol à partir de denrées alimentaires : le maïs, le colza, la canne à sucre et l'huile de palme pour ne citer que ceux là. Créant une rareté de denrées de base affamant ;les pays pauvres que le protocole tente de réparer en exigeant des transfert à coût de milliard. De plus, cette source d'énergie est en train de monopoliser des hectares de terres cultivables qui vont créer un problème d nutrition de l'humanité insoluble que dénonce une autre organisme onusien, la FAO. Mais cet organisme relié è l'UNESco n’a pas la faveur médiatique du GIEC qui lui conditionne l'opinion publique faussement.

Alors il n'est pas surprenant qu'un faux problème, le CO2 n'en est pas un, amène des demis solutions qui ne satisferont jamais les pays pauvres car les objectifs sont futiles. Alors, le sommet de Bonn a accouché d,une souris, d,ubn cataplasme sur une jambe de bois...

dimanche 2 mai 2010

Al Gore, comment faire des $$$ vertes avec l’industrie du CO2

Dans son dernier livre paru aux Etats-Unis juste avant le sommet de Copenhague et intitulé Notre Choix: un plan pour résoudre la crise climatique, Al Gore propose un plan d’action pour inverser la tendance. Pour nous convaincre, Al Gore pioche même dans la bible, le coran, l’hindouisme et le taoïsme pour en appeler à notre devoir sacré de protéger notre planète. Il a tenté ainsi d’imposer à Copenhague la taxe carbone et le business des droits du CO2 avec l’aide de son ami Rajendra K Pachauri, président du GIEC qui est aussi conseiller spécial de la bourse du carbone de Chicago (CCX). Son film « Une vérité qui dérange » a été à l’origine de l’hystérie collective sur le CO2. Le film a été financé par Jeffrey Skoll, ex patron d’E-Bay et par son Hedge Fund « Generation Investment Management » (GIM) dédié à la spéculation qu’il détient à part égale avec David Bloom. Il est intéressant de constater plusieurs des gestionnaires du GIM proviennent de Goldman Sachs. Mais essayons de comprendre l’organisation tentaculaire derrière ce politicien ambitieux En gros, pendant que les contribuables payeront, les multinationales et les spéculateurs s’empiffreront grâce au CO2, génial !!!.

Michel-François Clérin, économiste à l’Université de Chicago explique comment Goldman Sachs à mis Al Gore sur orbite en matière de réchauffement climatique dans cet article intitulé Les cachoteries de Copenhague, il dévoile la plomberie de cette immense entreprise du réchauffement et du CO2. En voici en substance des extraits remodelés et enrichis.

Le cœur du marché des droits d’échanges boursiers de crédits à polluer

Ce marché n’est en fait rien d’autre qu’un nouveau marché relativement opaque. C’est Gordon Brown, alors chancelier de l’Echiquier, qui a promu un système permettant la négociation de 100 milliards de droits à l’émission de CO2 à travers toute l’économie. Al Gore est alors l’agent intéressé des spéculateurs londonniens et est le lien entre Gordon Brown, devenu Premier Ministre, Tony Blair et Jeffrey Skoll. Londres devient la plaque tournante du carbone en contrôlant le « Emission Trading Scheme » (ETS), Organisation Européenne des droits échangeables par lequel passe plus de 60 % du volume de CO2 échangé dans le monde dont 80 % de sa valeur. Dans une ambiance agitée de réchauffement climatique entretenue de toutes parts par les mêmes banques d’affaires, grandement responsables de la crise financière, comme Goldman Sachs et Morgan Stanley, celles-ci se sont positionnées en tant que « Market Makers », dans la prévision d’immenses profits. D’après le Daily Telegraph, Al Gore serait le premier milliardaire du carbone.

Récemment on apprenait que 5 milliards d’euros avaient été détournés dans ces bourses internationales car ce système permet accessoirement aux multinationales de ne pas payer la TVA. Ça ressemble de plus en plus à la bourse sur le SO2 instauré par Enron et protégé par le "Clean air act" américain alors que Gore était politicien(1). Faut dire que Gore a travaillé de manière proche avec le monde des affaires dont Enron afin d’inclure les bourses d’échange de crédits carbone dans le protocole de Kyoto. Je vous épargne tout le lobby qui s’y déroula tant auprès des officines gouvernementales ainsi qu’auprès des groupes environnementaux. Lawrence Solomon dans L’autre secret d’Enron (1) explique largement toutes les tractations de cette époque.

Le montage financier de cette entreprise financière des droits d’émettre du CO2

Prémièrement, l’International Continental Exchange (ICE) créé en 2000 par des banquiers internationaux autour de Goldman Sachs et de compagnies pétrolières comme Shell et BP dominent les marchés à terme du gaz et du pétrole. ICE a acheté l’International Petroleum Exchange (IPE) de Londres qui est un marché opaque et pratiquement dérégulé sans qu’aucun registre sur les échanges ne soit tenu. On soupconne ce groupe d’avoir spéculé sur le prix du baril brut pour avantager les investissements de certains dans l’Éthanol. Bien que le siège d’ICE soit à Atlanta, la société opère à partir de Londres sous la forme d’un centre financier offshore. ICE contrôle de fait le Chicago Climate Exchange (CCX) et sa filiale londonienne, le London Climate Exchange (LCX).

La première bourse du carbone fut créée à Chicago, en 2003. Pour la concevoir et la diriger, Al Gore et Maurice Strong firent appel à un expert des produits dérivés boursiers, Richard L Sandor, actuellement Chairman de l’entreprise CCX. Sandor s’était illustré dans les années 1980 en créant une bourse d’échanges de droits concernant les émissions de gaz responsables des pluies acides (2). En 2005, CCX lance le European Climate Exchange (EXC), acteur important dans les échanges à l'intérieur du marché de l'Union européenne (European Union Emissions Trading Scheme). Par la suite, Gore affilia à la CCX, la bourse du carbone de Montréal (MCeX), la Insurance Futures Exchange (IFEX) et la Tianjin Climate Exchange (TCX) en Chine. Soulignons que la CCX a acquis une bourse secondaire, la Chicago Climate Futures Exchange (CCFE). En 2006, CCX passe aux mains du Climate Exchange plc (CLE) opérant dans la section AIM du London Stock Exchange. (3)

Un des associés et fondateurs de l’ICE, le Dr. Richard Sandor est l’inventeur des produits dérivés et des droits d’émissions échangeables sur le CO2 et auparavant sur le SO2. Grâce à une bourse de 347,000$ de la Joyce Foundation, Sandor et ses collègues ont pu faire l’étude de faisabilité du marché du « Cap and Trade »(3). Un autre don de 760,000$ provenant de la Joyce Foundation a permis d’établir le fonctionnement et les règles qui régirons le marché du carbone (3). Richard Sandor devient le président de la CCX secondé par Maurice Strong comme directeur (2)(3). Ce dernier apportait au CCX des fonds du Groupe Desmarais et le lien avec l’ONU. Il est à remarquer que la Joyce Fondation au moment où elle a aidé la CCX par des dons subtantiels, un jeune avocat, Barack Obama siégeait sur le conseil d’administration de celle-ci. C’est le même Obama qui est maintenant en train de pousser le Congrès à adopter un programme de réduction du CO2 et le marché d’échange des émissions de carbone (Cap and Trade).

Les opérations boursières fonctionnent sur un même réseau informatique transactionnel parent appelé ENVEX, partenaire de Mercari du FEX group. Tous les brokers et dealers doivent utiliser cette plate-forme électronique pour transiger avec les bourses précitées (3). ENVEX tente actuellement de se positionner dans le marché australien afin de compléter le réseau autour d’Al Gore et ses amis. Ce marché d’échange des émissions de carbone, une future bulle financière de produits dérivés comme celles qui ont entraîné la crise financière présente, va enrichir certaines personnes comme Al Gore qui fut aidé par Ken Lay, l’ancien président de ENRON dont nous connaissons tous le scandale. Le Chicago Climate Exchange est fortement influencé par Obama et la cohorte de politiciens et puissants acteurs tels que Al Gore et Maurice Strong, l’auto-proclamé « Saint Patron de l’environnement », et fondé de pouvoir des familles Rockefeller et Desmarais.

GENERATION INVESTMENT MANAGEMENT, le centre des opérations de Gore

Il faut un véhicule pour faire toutes ces transactions et servir de lien entre les bourses et les entreprises vertes. Voilà la mission de Generation Investment Management (GIM). C’est Goldman Sachs qui a lancé Al Gore dans le business des Hedge Funds lorsqu’en 2003, Mr. David Bloom, ancien CEO de Goldman Sachs Assets Management a constitué « General Investment Management » avec Al Gore à part égale soit 50-50. L’équipe fondatrice de la GIM est consttuée de : Al Gore, son ex chef de cabinet, Peter S Knight, David Bloom avec trois anciens associés de Goldman Sachs, Mark Ferguson, Peter Harris, Nicholas Kukrika et Colin Le Duc de Total une filiale de Power Corporation dont Maurice Strong fut président. Colin Le Duc amena avec lui un fond de départ de 683 millions (5). Entre autre, GIM a servi à acheter des crédits carbone à la CCX pour la maison de Gore qui dépense 20 fois l’énergie d’une maison normale.

En 2007, Generation Investment Mangement s’est associée avec Lombard Odier Darier Hentsch, la plus ancienne maison de banquiers privés de Genève reconnu comme spécialiste de la gestion de patrimoine, c’est-à-dire de la spéculation et des paradis fiscaux. Le but ? Investir dans le « développement durable » (5).

Le système en place a besoin des décisions gouvernementales pour prendre leur envol

À l’instar d’Enron et de sa bourse sur le SO2 qui a eu besoin d’un coup de pouce de l’état en adoptant le Clean Air Act, Gore et ses amis ont besoin des décisions gouvernementales pour déclarer le CO2 comme gaz dangereux. Pas besoin de vous dire que les pressions sur les élus ont été énormes au sommet de Copenhague. On avait mobilisé une armée de lobbyistes et 22,000 manifestants provenant des groupes environnementaux dont la plupart de ces groupes reçoivent du financement des entreprises liées dans l’industrie de la spéculation sur le CO2. Ainsi Gore créa sa propre fondation avec 100% de la bourse de son prix Nobel, l’Alliance pour la protection du climat (Alliance for Climate Protection) qui chapeaute plusieurs groupes environnementaux. Au Canada, Al Gore a parti et financé la formation de 225 diffuseurs canadiens dans le cadre du projet pensons climat (7) et s’est lié avec le Réseau ActionClimat. Gore est aussi partenaire de Kleiner Perkins Canfield & Byers (KPCB), une des plus grosses boîtes de capital de risque (fonds spéculatifs) qui n’hésite pas à mener un lobby actif auprès des élus pour qu’ils fassent monter le prix du CO2 d’une manière ou d’une autre (8). On sait que KPCB investi des centaines de millions dans les projets verts et dans l’informatique comme Google, Netscape, America Online, Brio Technology, Compaq, Electronic Arts, Flextronics, Genentech, Amazon.com, etc (9) (10). KPCB apporta à GIM un investissement d’un milliard et un gestionnaire, John Doerr, un ami de longue date de Gore (9).

Gore a été le témoin vedette des audiences sur la législation du cap-and-trade devant la Commission de la Chambre sur l’énergie et le commerce. Marsha Blackburn, député républicaine du Tennessee, a demandé comment a bien pu devenir si riches, si rapidement, un homme qui se consacre à la sauvegarde de la planète. La député Blackburn a relevé que, au dernier décompte, Kleiner Perkins Caufield & Byers avait « environ un milliard de dollars investis dans 40 entreprises qui vont bénéficier de la législation du cap-and-trade dont nous discutons ici aujourd'hui ». Gore a répondu qu'il n’est qu’un homme d’affaire heureux dans une économie capitaliste, qui a placé son argent dans ce qu’il défendait (11). L’entreprise est sur les rails et attend la décision gouvernementale pour faire d’Al Gore un des hommes les plus riches de la planète grâce à l’hystérie collective sur le réchauffement climatique toujours en discussion entre les scientifiques car on ne sait trop encore si le CO2 réchauffe la terre et si l’homme y est pour quelque chose. Le débat s’envenime et Gore s’impatiente…


Références :
(1) http://www.iedm.org/main/content_fr.php?content_id=26
(2) http://www.fahayek.org/index.php?option=com_content&view=article&id=1817:changement-climatique-economie-les-marches-de-permis-demissions-de-co2-cap-and-trade&catid=82:environnement&Itemid=63
(3) http://www.chicagoclimateexchange.com/content.jsf?id=1
(4) http://www.freerepublic.com/focus/chat/2086494/posts (founding Members of CCX)
(5) http://www.generationim.com/about/
(6) http://www.climateprotect.org/about/board-members/
(7) http://pensonsclimat.org/index.php?option=com_content&task=view&id=53&Itemid=93
(8) http://www.generationim.com/media/pdf-generation-kpcb-12-11-07.pdf
(9) http://dealbook.blogs.nytimes.com/2007/11/12/al-gore-joins-the-vc-game-as-kleiner-perkins-partner/
(10) http://en.wikipedia.org/wiki/Kleiner,_Perkins,_Caufield_%26_Byers
(11) http://mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=15927

Deux causes à l'hystérie du réchauffement

Je ne réfute pas que les humains ont des émissions anthropiques, je dis que l'homme a un rôle très marginal qui n'empêche pas les cycles climatiques. Je trouve que lier l'action de l'homme au réchauffement climatique est exagéré. On doit s'acclimater et non chercher à domestiquer le climat.

Je vous rappelle les paroles même de Jean Jouzel, vice président du GIEC qui confronté à cette question du journaliste du Figaro :

" Un des arguments avancés pour discréditer la responsabilité des gaz à effet de serre est l’idée que le réchauffement a précédé l’augmentation de la concentration de CO2 dans l’atmosphère ? "

Jouzel a répondu ceci : " C’est d’autant plus vrai que ce sont des travaux de Nicolas Caillon auxquels j’ai été associé qui l’ont démontré. Mais on n’a jamais dit que le CO2 était à l’origine du réchauffement. "

et à une autre question : " Comment peut-on émettre une probabilité sur le réchauffement ? "

Jouzel a répondu : " Attention aux confusions. On ne dit en aucune manière que 90 % du réchauffement récent est lié aux activités humaines comme on l’entend trop souvent. Nous disons qu’il y a neuf chances sur dix pour qu’une large part de ce réchauffement soit lié aux activités humaines. Ce qui nous amène à cette conclusion c’est simplement que si l’activité humaine n’est pas en cause alors ce ne peut être que le soleil. "

Comme pirouette d'un représentant du GIEC c'est digne du Cirque du Soleil...

Comprenez-moi bien, on a claironné que l'homme est le principal responsable du réchauffement et c'est complètement faux. Son apport est moins de 1 sur 1000 soit 0,1% ce qui est très accessoire, même négligeable. Et on veut diminuer de moitié cette infime partie à condition qu'on y mette des milliers de milliards de dollars. C'est insensé pendant que des millions gens meurent de faim et de soif, on gaspille nos impôts à un tel four...

L'irruption du volcan et c'est pas le seul volcan qui amène une charge de gaz pour réguler le climat comme la terre l'a toujours fait.

Deux seuls causes sont à l'origine de l'hystérie du réchauffement : L'information exagérée et les profiteurs qui veulent nous écrémer, que dire nous arnaquer...

L'information exagérée

L'information exagérée est orchestrée par des groupes environnementaux financés par des groupes financiers qui ont des intérêts économiques dans l'industrie verte.

Comment expliquer autrement que Paris a été inondé en 1910 et que personne n'a attribué ça à l'action de l'homme ? Aujourd'hui cet événement aurait sa cohorte de prophètes de malheur attribuant à l'action de l'homme cet événement. Le GIERC l'a fait pour les Pays-Bas et a du se rétracter.

Comment expliquer que le Titanic en 1909 ait été coulé par un iceberg détaché du Groenland ? Il n'y avait pas Jean Lemire pour parler du réchauffement des pôles. Donc, en cette période il y avait des glaciers qui se détachaient du pôle comme il en existe toujours depuis que la terre est terre surtout en saison estivale. Mais cette frénésie médiatique a un but: effrayer, culpabiliser et conscientiser les gens pour que les $$$ de leurs impôts soient dirigées naturellement pour guérir ce nouveau fléau mondial. Faut être dupe pour embarquer dans de tels scénarios.

Les profiteurs qui veulent nous arnaquer

Mais quand on regarde derrière tout ce tapage qui tirent les ficelles, alors on crie à l'arnaque comme je le fais.

Voici quelques repères pour comprendre. D'abord Maurice Strong, le père du mouvement vert et le pivot de l'ONU en matière d'environnement. Ses liens avec la famille Rockefeller, l'ONU , la Banque mondiale, Al Gore et Goldman Sachs, les Desmarais, Rajendra K Pachauri et le cercle de Rome y compris le groupe de Bildenberg. Voici quelques liens intéressants sur le bonhomme.

http://www.liberterre.fr/gaiasophia/gaia-climats/strategies/mauricestrong.html

On sait que Maurice Strong est au conseil d'administration du Chicago Climate Exchange, bourse du carbone affiliée à celle de Montréal, de Londres et d'Europe.
http://les7duquebec.wordpress.com/2009/02/10/maurice-al-le-chicago-climate-exchange/

On sait que les principaux actionnaires de cette bourse sont Goldman Sachs et Generation Investment Management (Propriété d'Al Gore et David Bloom, ce dernier ex directeur chez Goldman Sachs).

Comme par hasard, un conseiller du conseil d'administration de cette bourse est Rajendra K Pachauri, président du GIEC. Le même qui conseiller la Asian Development Bank qui finance les constructions de centrale au charbon construite sur le continent asiatique par Maurice Strong, Paul Desmarais et Bryan Mulroney.
http://www.chicagoclimatex.com/content.jsf?id=68

Maintenant comment sont arrivé les bourses du carbone dans le protocole de Kyoto. Un journaliste du Financial Post, Lawrence Solomon, a publié un article intitulé " L'autre secret d'ENRON dans lequel il explique le lobby de cette compagnie pour inclure cette bourse du carbone dans le protocole de Kyoto et cite même un mémo interne assez éloquent. L'IEDM l'a publié en français sur son site. Lisez-le...

www.iedm.org/main/content_fr.php?content_id=26

Maintenant regardons qui a mis au monde la première bourse du carbone sur la planète en 2001. C'est le Dr Richard Sandor financé par un don de 1,4 million de la Joyce Foundation représentée par un avocat de Chicago membre du CA de cette fondation philanthropique, Barack Hussein Obama. Or ce Dr Sandor a présidé à la fondation de la bourse du SO2 d'Enron. Par la suite Goldman Sachs et Gore sont venu capitaliser dans cette bourse...

Imaginez qu'à Copenghagueon avancait deux solutions comme les seuls moyens pour lutter contre le fléau climatique : Une taxe carbone gouvernementale. Ces gouvernements trouvaient leur compte en instaurant une nouvelle taxe supplémentaire mais que les gens goberaient facilement apeurés et culpabilisés par les groupes écolos et les médias qui ont exagré le phénomène. Et ensuite le "Cap and Trade" soit des la spéculation sur les bourses du carbone où Gore et Goldman Sachs tirerait des commissions de 5% sur des transactions frisant les 100 milliards par année (Réf: Déclaration de Yvo de boer). Ça du inspirer le titre du livre que Gore a présenté à COpenhague " Notre Choix: un plan pour résoudre la crise climatique ".


Ca va plus loin, le sénat américain a fait témoigner Al Gore et on l'a interrogé sur ses liens avec Klein, Perkins, Caufield & Byers, dont les actifs dans 40 industries vertes sont d'un milliard et qui seront bénéficiaires du décret gouvernemental établissant le "Cap and Trade". Voici quelques vidéos en direct du sénat américain concernant le témoignage d'Al Gore qui sont instructifs sur ce que je viens de dire.

http://www.youtube.com/watch?v=C28avoSrYyQ
http://www.youtube.com/watch?v=2lefM8RL7Wo&feature=related
http://www.youtube.com/watch?v=WbLK4RZDdzI&feature=related

Après vous crierez vous aussi à l'arnaque climatique surtout quand on voit que la bourse d'Europe reliée à celle de Chicago est au prise avec une fraude de 5 milliards d'Euros.
http://www.developpementdurable.com/economie/2010/04/A3728/marche-europeen-du-carbone-fraude-incroyable-de-5-milliards-deuros.html

et que Goldman Sachs est accusé par la SEC aux USA en ce moment...

http://finance.yahoo.com/news/SEC-accuses-Goldman-Sachs-of-apf-1523020722.html?x=0

lundi 4 janvier 2010

À Copenhague on l'a échappé belle

À Copenhague, il y avait 15,000 activistes et lobbyistes verts comme les groupes environnementaux et Steven Guilbault, tous sur le bras des subventions pour payer leurs dépenses de voyages. Il y avait 5,000 journalistes avides de sensation bien encadrés pour qu'ils publient les textes qu'on veut qu'ils publient. Il y avait 10,000 attachés politiques et hauts fonctionnaires, techniciens et 110 chefs d'état. Pour les scientifiques nous en avons compté à peine une cinquantaine triés sur le volet par le GIEC dont 26 ont signé une déclaration de réfutation du Climategate.

Il y avait aussi 1,400 limousines nolisées dont certaines ont du être importées pour la circonstance. Il y a 140 jets privés pour transporter les dignitaires dont le président du GIEC Rajendra Pachauri, le nouveau milliardaire du climat. (Voir ces liens) http://www.telegraph.co.uk/news/6847227/Questions-over-business-deals-of-UN-climate-change-guru-Dr-Rajendra-Pachauri.html http://skyfal.free.fr/?p=457

Ensemble ils ont produit 41,000 tonnes de GES soit l'équivalent des émissions annuelles du Maroc. Tout ça pour nous dire de nous sacrifier pour qu'ils puissent faire un 16ème sommet en juillet prochain à Mexico et peut-être plusieurs autres aux quatre coins du monde !!!

Gore en remettait pour faire vendre son livre et les dirigeants du GIEC malgré leur mensonge du Climategate nous demandaient d'agir vite. Pourquoi ? Parce qu'ils sont démasqués et que l'arnaque est découverte ?

Tout ce qu'on veut c'est que le Canada cesse d'être un producteur de pétrole et du même coup délie les cordons de sa bourse pour verser des milliards aux arnaqueurs du climat. La farce a assez duré, les faux scientifiques qu'il y avaient à Copenhague se promènaient dans la rue et faisaient des manifestations. Quand la science est foulée au pied pour une religion verte, c'est ça qui arrive...

Encore une fois, je n’ai pas vu tellement de scientifiques à ce sommet autres que ceux du GIEC qui ne sont qu’une poignée dont 16 sont des chercheurs pointés du doigt dans le Climategate et qui ont le front de signer une dénégation des faits. Pendant ce temps, les VRAIS scientifiques réalistes ont été refusés de séjour et doivent écrire leur désaccord au secrétaire général de l’ONU tout comme à Bali.

Dans leur lettre, ils défient le GIEC de prouver leurs avancées avant que les politiciens délient les cordons de leurs bourses. Ce n’est pas aux sceptiques de prouver qu’il ont raison mais à ceux qui veulent que l’on croit à la thèse onusienne d’un réchauffement anthropique causé par l’homme de plus en plus difficile à étayer. Voici la copie traduite de la lettre à Pachauri et le lien pour voir l'original en anglais: http://skyfal.free.fr/?p=465

Le Climategate a démontré que le mensonge et les malversations des acteurs principaux du GIEC pour arriver à leur conclusion sont monnaie courante au point où les seuls scientifiques qui s’accrochent à cette thèse onusienne ont eu assez d’argent pour ne pas être dans la dèche quand la vérité sera connue et que la vague de mécontentement déferlera sur le GIEC.

Les politiciens, ces fins renards, ont flairé l’arnaque juste à temps. Sinon, nous passions tous à la caisse dans un temps où l’économie est chancelante. Voilà l’apocalypse qui nous attend : ëtre tous pauvres et dépendants de cette poignée d’arnaqueurs professionnels.

mercredi 30 décembre 2009

AL GORE, UN BUSINESS QUI DERANGE

Albert Arnold Gore fut vice-président des USA, avec Bill Clinton, de 1993 à 2001.

Il est surtout connu ici pour son film écologique « Une vérité qui dérange », qui est censé montrer les conséquences catastrophiques du réchauffement climatique supposé causé par l’activité humaine.

Ce film reçu deux oscars, celui du meilleur film documentaire et celui de la meilleure chanson originale. Il devait entamer en 2007 une tournée européenne pour présenter son film qui reçu à travers le continent un accueil enthousiaste, personne ne paraissant se formaliser du fait qu’il s’agissait d’un film militant contenant un nombre très important d’erreurs, amalgames et approximations.

Il reçu à sa suite le prix Nobel de la paix, pour « ses efforts afin de mettre en place et diffuser une meilleure compréhension du changement climatique causé par l’homme, et de jeter les bases des mesures nécessaires pour contrecarrer un tel changement ».

Mais Al Gore, est-il cet écologiste sincère et désintéressé, véritable idole de nos écologistes et des publics et médias européens ?

Al Gore a créé sa propre fondation, « The Alliance for Climate Protection », qui gère une partie des bénéfices découlant de ses productions d‘auteur de films, et de livres. Actuellement le film a rapporté 200 millions $US.

Pour chacune de ses conférences d‘une durée d‘environ 75 minutes, Al Gore réclame à titre personnel un cachet oscillant de 100,000$US à 175,000$US. Il est l’auteur de livres dont un vient de paraître lors du sommet de Copenhague.

Mais le plus troublant est qu’il a co-créé et préside la «Generation Investment Management » (GIM) , bureaux implantés à Londres et New-York. Le but de cette société est d’intégrer la notion de développement durable dans les transactions financières, soit opérer pour le compte de ses clients des placements financiers intégrant cette stratégie.

GIM, dès sa création, a drainé sur le marché des capitaux plus de 5 milliards de dollars pour le business du CO2. Pas surprennant qu'il est venu à Montréal ouvrir la bourse du carbone montréalaise affiliée à la sienne naturellement.

L'associé principal et dirigeant du GIN est David Blood, ex-chief exécutive de Goldman Sachs Asset Management, et plusieurs anciens cadres de ce géant financier se retrouvent dans l’organigramme de GIM, comme d‘ailleurs dans la nouvelle administration américaine d'Obama, tels Mark Patterson et Gary Gensler.

Depuis 2007, il collabore avec Kleiner Perkins Canfield & Byers (KPCB), une des principales sociétés d’investissement pour le capital à risques, très engagée dans le financement d’entreprises industrielles impliquées dans l’application de solutions écologiques dans différents domaines. A côté du prix KPBC de 200 millions de dollars pour le développement des énergies vertes, elle vient notamment de lancer l’iFund, un fonds doté de 100 millions de dollars, pour aider des start-up développant des applications pour l’iPhone et l’iPod Touch. D'ailleurs il fut interpelé devant le sénat américain par une sénatrice républicaine sur cette apparence de conflit d'intérêt manifeste.

En guise de remerciement, Apple dont il est sur le conseil d,administration vient de rejoindre le club des entreprises favorables à la signature des accords de Kyoto II.

GIM détient une participation de 10% dans la Chicago Climate Exchange (bourse carbone de Chicago), qui à son tour détient 50% de la European Climate Exchange, basée à Londres, et s‘occupant du système de commercialisation de «crédits carbone » . La valeur estimée du marché européen est estimé à 285 milliards de dollars pour la période se clôturant en 2012. Goldman Sachs est également investisseur dans la Chicago Climate Exchange.

Ces « bourses carbone » seront chargées de commercialiser les « points de crédit carbone » gagnées par les industries qui réduisent leurs émissions de CO2, au bénéfice de celles qui dépassent leur quota.

Quand on connaît d’autre part la participation financière de Goldman Sachs dans la campagne électorale du parti démocrate, et leur investissement de 3.5 millions de dollars dans du lobbying climatique, on peut s’interroger sur la pureté de l’engagement écologique de la nouvelle administration du président Obama, celui-ci ne faisant d’autre part pas mystère de son intention d’intégrer Al Gore dans son équipe.

Évidemment, il faut maintenant que la législation américaine concrétise le principe du marché des crédits carbone, et on ne peut qu’être optimiste sur ce point quand on constate l’imbrication des intérêts de Goldman Sachs, de Al Gore et de l’administration Obama.

Nul doute que dans cette optique, Al Gore renforcera encore son combat « écologique », dont il m’apparaît clairement aujourd’hui qu’il n’est que le volet « marketing et promotion ventes » de son juteux business …